Les ânes

 

Pour Yves Antoine, l’âne n’est pas un animal stupide et buté. Il est tout au contraire un être courageux, endurant et humble, donc une figure de l’artiste véritable. Se reporter au texte « Ballade pour un divin petit âne » de Clara Mannoni, première strophe :

« J’ai connu, j’ai connu un divin petit âne.
Oh, c’était avant que mes heures ne se fanent.
N’allez pas rire pourtant trop vite de lui,
Même s’il avançait dans cette vie sans bruit,
Ses lunettes rondes toujours posées sur le nez
Et l’allure voûtée par le poids des années ».