Livres

Yves Antoine ORTEGA : Les Grandes Amériques où la Genèse d’Oubli.

C’est le premier ouvrage écrit par le poète. Il pose, dans cette œuvre, ses intuitions fondamentales, qui irrigueront aussi son œuvre picturale.

Yves Antoine Ortega : Tracés imagologiques

L’auteur nous livre dans ces magnifiques Tracés Imagologiques, « Livre d’artiste », ses réflexions sur sa manière de peindre et le pourquoi de son engagement philosophique et poétique dans l’art figuratif. Il suit là le chemin des maîtres qui l’ont inspiré dans sa jeunesse et qui restent pour lui des compagnons de voyage spirituel et de constantes sources d’inspiration : Cézanne, Van Gogh, Delacroix, Matisse et tant d’autres. L’auteur sait admirablement relier, comme l’a souligné Christian Noorbergen, esthétique et éthique. Nombre de philosophes, de poètes, de romanciers, ainsi que des psychanalystes, ont tenu à souligner le caractère exceptionnel de sa réflexion : Michel Ribon, Yves Bonnefoy, Jean-Jacques Wunenburger, François Cheng, Pontalis et bien d’autres encore. Ce fort beau livre comporte plusieurs illustrations venues de l’œuvre de l’artiste-philosophe. Un livre source en même temps que l’indispensable moyen d’entrer plus en profondeur dans l’ensemble de cette œuvre.

Yves Antoine ORTEGA : Originaires d’exil.

Cet ensemble de 180 poèmes a été composé entre 1988 et 2012. Chaque poème nous renvoie à un éclat singulier de nos existences. On  y découvre surtout un poète sensible à ce que « l’instant présent » peut  nous offrir de plus beau et de plus précieux : le sens de l’éternel dans ce qu’il nous est donné de vivre dans  nos expériences quotidiennes. Ainsi la poésie nous ouvre-t-elle la route des plus belles conquêtes de l’amour et celle de nos vécus tant affectifs, qu’émotionnels et spirituels.

Éditions : Les Cahiers Bleus – La Librairie Bleue

Yves Antoine Ortega : Une psychologie poétique.

Dans ce recueil d’aphorismes, Yves Antoine Ortega réussit le tour de force de renouveler un genre littéraire venu de loin pour le porter plus haut encore. L’aphorisme ne fait pas démonstration, il fait révélation. C’est un éclat de méditation. Connaissance de l’âme (psychologie) et connaissance du verbe (poésie) entrent ici en dialogue. L’auteur a l’audace de reposer de manière originale et exceptionnellement novatrice la question de l’amour. Il s’appuie sur un travail de réflexion qu’il mène depuis l’âge de quinze ans, conjugué à une pratique assidue de la peinture.

Yves Antoine Ortega : Aphorismes de l’être et du néant.

Nous oscillons sans cesse entre l’être et le néant. Guidés par les philosophes et les poètes, nous cherchons à donner sens à notre existence. Ici chaque aphorisme ouvre une voie. Libre à chacune et chacun de la suivre, au gré de son attrait pour l’être ou de son attirance pour le néant. Le philosophe et le poète n’ont pas vocation à contraindre. Leur propos est de porter plus avant cette « liberté libre » dont nous a fait don Rimbaud. De tous les dons le plus précieux et le plus essentiel.

Collectif : Le beau 16° siècle troyen.

Yves Antoine Ortega a été, avec Jean Paul Oddos, le maître d’œuvre de ce collectif, remarquable de diversité et d’érudition, consacré à Troyes, alors capitale historique et intellectuelle de la Champagne. Yves Antoine Ortega a signé là trois articles, dont celui se rapportant à un best-seller de cette période : Le Grand Kalendrier des Bergers. Il a aussi offert de nombreuses illustrations pour enrichir cet ensemble et en faire un livre de référence.

Yves Antoine Ortega : Les Miroirs, du Moyen Age au 19° siècle.

Du 5° siècle au 19° siècle s’épanouit partout en Europe la littérature des Miroirs. Les 16° et 17° siècles vont marquer l’apogée de ce genre d’ouvrages où s’illustrent tour à tour divers thèmes : sacerdoce, foi, médecine, monde, morale, âme, astronomie, vices et vertus, conscience, grammaire, femmes, poésie, sagesse, navigation, jeunesse, mort, droit, etc.

Ce genre littéraire accompagne l’extraordinaire engouement suscité par la mise au point, à Venise, dans l’île de Murano, d’un nouvel art de fabriquer les miroirs. La célèbre métaphore de la vision au miroir et en énigme, de saint Paul (I. Corinthiens. XIII, 12) et la spiritualité de l’homme défini comme Image de Dieu (Genèse. I. 26-27) sont l’arrière-fond constant sur lequel viennent comme se projeter les 1400 ouvrages ici répertoriés par l’auteur.

Yves Antoine Ortega : Homme et Femme à l’image de Dieu : 14 traités sur la foi.

L’homme selon la Genèse, est à l’image de Dieu par nature. Mais par sa faute il a perdu la ressemblance avec Dieu. Cette dialectique entre l’image, inamissible, et la ressemblance, à chaque instant susceptible d’être perdue et retrouvée nourrit la méditation des théologiens depuis les origines chrétiennes. En ce qui touche à l’art, elle permet des combinaisons qu’ignorait l’art antique. Tel visage très beau pourra tirer vers l’image, mais être défaillant pour la ressemblance. Tel autre, laissera filtrer sous la laideur accidentelle qui l’éloigne de l’image une beauté de ressemblance. Yves Antoine Ortega introduit savamment à cette question disputée. Il est allé chercher quatorze traités peu connus qui dans des climats dogmatiques différents ont approfondi la discussion.

Yves Antoine Ortega : De Prométhée à Faust. La technique en ses mythes.

Où va notre monde ? Où va l’homme ? Que veut-il ? Que croit-il de lui ? Nourrit-il quelques espérances qui ne soient pas que satisfaction de lui-même ? C’est notamment à ces questions redoutables quoi que fort anciennes, que cherche à répondre Yves Antoine Ortega dans cet ouvrage sur le vieux « mythe à deux têtes », Prométhée-Faust.

Tout l’effort de l’homme semble obtenir deux effets : là il s’affirme comme seul responsable de son destin, ici il reconnaît sa mort à travers celle de Dieu, faisant ainsi et d’avance peu de cas de ce même destin…

L’homme peut-il légitimement prétendre être la mesure de toutes choses ? L’antiquité discernait en lui un être d’une telle fragilité qu’il lui fallait un sauveur, ici Prométhée le compatissant : le feu dont il hérite au prix de la liberté de qui le sauve lui permettra d’atteindre à une sorte de toute puissance ; alors peut venir la tentation faustienne. Quant à la « modernité », elle se nourrit d’un paradoxe, car elle ne voit en notre être qu’un éphémère voué à se dissoudre dans le néant dont elle ne se résigne pourtant pas à faire un « rien » tandis qu’elle exalte sa liberté au point de faire de lui l’égal d’un dieu : d’où la tentation démiurgique de la technique dénoncée déjà par Bruegel dans sa Tour de Babel.